Book of Na

Dans The Book of Na, la traduction agit à la limite de la perception. Traversant des projets en film, vidéo et performance, Na Mira réfléchit à la fragmentation violente des corps tout en refusant la limitation des frontières géographiques et corporelles. En 1977, un nom est coupé dans un bureau d'immigration. Ce vide se transforme en une partition intergénérationnelle pour devenir chaleur, hexagramme, hologramme. Utilisant des technologies oraculaires et glitchées, Mira témoigne de ce qui échappe aux données : doppelgängers, rêves, tigres en danger, tesseracts, les escaliers d'A. Turiyasangitananda Coltrane, Theresa Hak Kyung Cha dans un théâtre, le chamanisme coréen, des ligaments gelés, des feux de forêt, des terres frontalières, des particules subatomiques, et le rose. Synchronisée à une horloge sans cadran ni aiguilles, les permutations hantologiques de Mira dans le temps, la mort et la relation voyagent hors de l'ordre symbolique et tirent leur énergie du vide.

Les rites de carrosserie de Na Mira ont été présentés dans des lieux tels que le Seoul Museum of Art ; le Museum of Contemporary Art, Los Angeles ; le Portland Institute of Contemporary Art ; Participant Inc., New York ; et le Whitney Museum of American Art, New York. Elle a obtenu un MFA de l'Université de Californie, Los Angeles. Elle a grandi entre les États-Unis et l'Asie de l'Est et enseigne en extérieur.